LA PORTE DERRIERE LA CASCADE
[La porta dietro la cascata]
lyrics: Sanzari Giampiero - music: Sursumcorda
free translation: Blandine Beaumier
Des empreintes dessinées
sur des sentiers inaccessibles
des formes concrètes
de passages perdus
Raccontent le feuillage
d’un passage jamais observé,
direction la porte
derrière
la cascade.
LA PETITE FILLE QUI ECRASE LES PIGNONS
[Bambina che schiaccia i pinoli]
lyrics: Sanzari Giampiero - music: Sursumcorda
free translation: Blandine Beaumier
Tombent des arbres
de fines stèles d’or
qui tressent un tapis
qui cache un trésor
de confettis noirs
de douceur dévoilée
Ce qu’il y aura
tu le verras demain
ce qu’il n’y a pas
se verra demain
Une goutte d’étoile descendra
sur la bouche
j’ai des mains de résine et de poussière
entre mille coquilles de perle
je te chercherai
mon trésor
Ce qu’il y aura
tu le verras demain
ce qu’il n’y a pas
se verra demain
IN BALIA DEL VIAGGIARE
[À la merci du voyage]
lyrics: Sanzari Giampiero - music: Sursumcorda
free translation: Blandine Beaumier
Une histoire au fond de la mer,
peut-être un mensonge,
est-il possible
que maintenant elle me revienne?
Une étoile parmi les étoiles,
très lointaine,
je suivrai ton sillage
pour te rejoindre
Ognuno [Tout le monde]
lascia tracce d'amore [laisse des ombres d'amour ]
sparse nei vicoli [é
pandues dans les ruelles]
di città lontane [de villes lointaines ]
lontane da te [lointaines de toi ]
Combien d’océans j’ai traversé
pour te rejoindre,
priant le vent
qu’il souffle vers toi
Avec le regard à un horizon,
implacable,
blesse et puis décide
mon chemin
Ognuno [Tout le monde ]
lascia tracce d'amore [laisse des ombres d'amour ]
sparse nei vicoli [é
pandues dans les ruelles]
di città lontane [de villes lointaines ]
lontane da te [lointaines de toi ]
Ovunque andrai [Partout où tu iras ]
ascolterai una storia [tu entendras cette histoire ]
in un cristallo in bilico sulle onde [dans un cristal, en équilibre sur les vagues ]
in balia del viaggiare
[à
la merci du voyage ]
Si toi tu y es
moi je suis là,
à côté de toi
près de toi
Dans l’immensité m’envahit
une lumière fragile,
un vertige
me ramène à toi
LE PALAIS
[Il Palazzo]
lyrics: Sanzari Giampiero - music: Sursumcorda
free translation: Blandine Beaumier
Le palais vu de face
a mille,
mille choses à dire.
Il sourit avec ses balcon
débordants de fleurs au soleil.
Regard qui maintenant se perd
sur les vitres,
vitres aux reflets clairs,
fragments de vie exposés
chaque jour dans les cours.
Vient le soir,
le soir,
donner aux visages des couleurs pastel
dans ce palais,
gardien d’un rêve d’affection,
que moi je cherche maintenant
Mais où es-tu?
Le jour.
La nuit.
J’ai de brillants yeux pour toi
INFINI
[Infinito]
lyrics: Sanzari Giampiero - music: Sursumcorda
free translation: Blandine Beaumier
Le vol en perte de vitesse d’une mouette,
le regard fixe du pêcheur,
un geste généreux en un jour avare
que la proie veut restituer à la mer
Bougent les vagues de la mer jaune
de blé mature parcouru par le vent,
dans la maison la chaleur d’un feu,
cadeau d’attente pour l’homme qui rentre
Et rentrera
portant dans ses mains quelque chose de grand
Un petit geste de doigts entrelacés
et le jeu puéril des anneaux échangés,
ce jour-là d’été la maison des rêves
était abritée d’un toit d’étoiles
Et ces promesses de baisers d’hiver
non, ne seraient jamais finies,
comme deux mouettes en vol
nous
suspendus
à travers la mer.
Les lèvres veulent sourire,
s’épanouir
à peine après
le premier baiser du matin.
Et bientôt le silence s’interrompt:
dans le nouveau jour
un autre battement
t’appartient déjà.
Maintenant réveillée
âme sensible,
tu suis ce doux souffle.
Jeune frisson léger
allume ce que tu ressens,
le long de la route,
en naissant vient une mélodie
qui te surprend,
puis t’enroule
au-delà des nuages,
c’est beau de repartir,
d’être amant
d’un désir jamais apaisé,
jamais pour un instant,
dans cette vie
qui par enchantement
maintenant
naît
nouvelle.
EXISTENCE
[Esistenza]
lyrics: Sanzari Giampiero - music: Sursumcorda
free translation: Blandine Beaumier
Se perdre au milieu d’un ordre
de corps fixés en file
une lueur de battement
réveille l’homme de l’attente
De la torpeur, une voix
peut réveiller
faire voler
faire sortir du profond
“Je veux seulement une existence”
Des destins éteints
semblent me lier à eux,
comme des bras forts
qui me serrent
sans douleur.
Peut-être l’ombre de moi-même
serais-je,
si j’étais sûr
de rester sans rêves.
“Je veux seulement une existence”
MON ARRIERE-GRAND-MERE EST ENTRE DE BONNES MAINS
[La mia bisnonna è in buone mani]
lyrics: Sanzari Giampiero - music: Sursumcorda
free translation: Blandine Beaumier
Peut-être ne le sais-tu pas
mais elle,
pour moi,
elle est précieuse comme la mer,
qui renferme en elle
des histoires lointaines
mais il n’y a pas de distance en elle.
Tu ne seras pas seul
elle te bercera
vers le soir
avec ses récits
elle t’enchantera.
JE SAIS QUE TU ME VEUX
[It's for you ]
lyrics: J Lennon - P. McCartney
musical arrangement: Sursumcorda
free translation: Blandine Beaumier
Je sais que tu me veux
toi, tu n’en parles pas
mais je le sais que tu me veux
Et ainsi, toi tu ne sais pas
que cet amour
je le désire déjà plus que toi
Je t’en prie demande-le-moi, demande-le-moi, demande-le-moi parce que
demande-le-moi parce que je te dirai oui
Amour jure-moi, jure-moi, jure-moi que jamais
jure-moi que jamais tu ne me quitteras.
Je le sais que tu me veux
toi, tu n’en parles pas
mais je t’aime et je le sais
que tu me veux
que tu me veux
LA VALISE DE CARTON
[La valigia di cartone]
lyrics: Sanzari Giampiero - music: Sursumcorda
free translation: Blandine Beaumier
La vie qui va ailleurs
porte avec elle les souvenirs
des amours jamais cueillies
et des départs hâtés
pour suivre le vent
sur ce chemin parallèle
qui mène vers la nuit.
“Je serai une hirondelle”
Mais que ne sera jamais
cette distance amère
qui berce mes rêves?
Ce détachement improvisé
fuyant et espérant
enflammera l’amour
de celui qui m’aura cru.
“Je serai une hirondelle”
“Quelle hirondelle serai-je”
TOUS LES FLEUVES MENENT A LA MER
(Among the Sheherazade's tales)
[Tutti i fiumi vanno al mare]
lyrics: Sanzari Giampiero - music: Sursumcorda
free translation: Blandine Beaumier
Les frontières du rebord du monde,
un encore et un coeur
se soulèvent.
Des hommes émergés dans le désert,
des sillages de caravanes
écrivent des destins
et racontent
que “tous les fleuves mènent à la mer mais que la mer ne se remplit pas”
pendant que le chant s’élève déjà
sur le bruit de la pluie,
sur nous
Deux ennemis
unis
pour saisir un morceau de terre
qui les sauvera.
Lent, lent le voyage
s’interrompra tu verras,
tôt ou tard,
nous volons le temps au temps
comme Sheherazade
allez, raconte-moi...
que “tous les fleuves mènent à la mer mais que la mer ne se remplit pas”
pendant que le chant s’élève déjà
sur le bruit de la pluie,
sur nous
enlacés
ici.